Quel a été l’impact de la hausse des prix de l’immobilier et des nouvelles mesures de contrôle prudentielles sur le crédit hypothécaire? Réponse ci-après.
Durant le mois d’avril, les taux des crédits hypothécaires ont encore baissé. Bien qu’il ne s’agisse que d’une diminution de 0,01%, le prêt immobilier continue sa pente douce depuis la fin de l’été 2017. Mais qu’en est-il la cause?
Solvabilité des ménages
Avec le prix du mètre carré qui s’emballe, les prêts bon marché se sont multipliés. De cette manière, les établissements bancaires cherchent à attirer davantage de ménages. En effet, nombreux sont ceux qui ne pourraient pas avoir accès aux crédits hypothécaires autrement. Beaucoup de foyers ne sont plus capables de supporter de lourdes mensualités d’un prêt de dix ou quinze ans qu’impliquent la hausse rapide des prix de l’immobilier.
Cependant, ces « crédits faciles » ont du mal à tenir tête à un marché de l’immobilier qui est sans cesse en hausse. C’est pourquoi certaines banques accordent également des prêts plus longs aux demandeurs afin d’ouvrir davantage leur politique de prêt.
Toutefois, la nouvelle ne poussera sans doute pas les ménages aux portes des banques puisque ce niveau de taux historiquement bas s’est installé dans la durée. En effet, cela fait maintenant deux ans que le taux d’emprunt reste inférieur à 1,5%.
Guerre des taux de crédit
Malgré le recul des demandes de prêts immobiliers, les banques et les établissements financiers continuent à se faire durement concurrence pour maintenir leurs objectifs commerciaux. En effet, la chasse aux nouveaux clients est rude car les grands réseaux bancaires cherchent à conserver leur nombre de clients par tous les moyens.
Mais cette technique commerciale ne serait pas possible si les conditions de financement et de refinancement de la production de crédits n’étaient pas excellentes. Par ailleurs, la disponibilité de liquidités abondantes et bon marché favorise également cet environnement financier favorable.